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Décoloniser l’enseignement supérieur : le projet Wìdòkodàdodà de l’Université d’Ottawa, un pas de plus vers la réconciliation
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Introduction aux migrations forcées par Christina Clark-Kazak partie 3: Le système international de protection des réfugié.e.s
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Félicitations aux chercheuses de la Faculté des sciences sociales pour l’obtention des subventions de recherche communautaire
Les professeures Christina Clark-Kazak, Irene Vitoroulis et Karine Vanthuyne, toutes réputées pour leurs travaux novateurs et leurs contributions marquantes en sciences sociales, ont récemment reçu les subventions de recherche communautaire de l’Université d’Ottawa. Voici un aperçu de leurs projets de recherche communautaire respectifs.
Professeure Christina Clark-Kazak
Christina Clark-Kazak est professeure à l'École supérieure d’affaires publiques et internationales. Spécialisée en migration internationale et en développement, elle est reconnue pour son expertise dans le domaine des migrations forcées. Avant de se joindre à l'Université d'Ottawa, elle a occupé des postes clés à l'Université York, à l'Université Saint-Paul, au sein du gouvernement canadien et de la Coalition pour mettre fin à l'utilisation d'enfants soldats. Son engagement envers les droits des réfugiés est évident dans ses rôles de présidente de l'Association canadienne d'études sur les réfugiés et les migrations forcées, de directrice du Centre d'études sur les réfugiés de l'Université York et de vice-doyenne (recherche et études supérieures) du campus bilingue Glendon de York. Ses domaines de recherche comprennent la migration forcée, les droits des réfugiés, et la discrimination axée sur l’âge dans la politique d'immigration canadienne.
Le projet de recherche de la professeure Christina Clark-Kazak, « Le droit au logement des demandeurs d'asile au Canada », s'attaque à la crise du logement à laquelle sont confrontés les demandeurs d'asile au Canada. En collaboration avec Matthew House Ottawa (MHO), un organisme à but non lucratif qui offre un logement et un soutien aux réfugiés, la recherche vise à cartographier et à analyser les services de logement et d'intégration pour cette population vulnérable. En utilisant une approche axée sur les droits, le projet examine l'adéquation des services existants par rapport aux droits des demandeurs d'asile en vertu du droit canadien et international. Les co-chercheurs de l’Université d’Ottawa sont Delphine Nakache (Faculté de droit - Section de common law) et Bantayehu Chanie (Faculté des sciences sociales).
Cette recherche vise à combler les lacunes en matière de connaissances sur les expériences des demandeurs d'asile dans le système d'hébergement canadien, en mettant l'accent sur ceux qui sont confrontés au sans-abrisme. Les résultats éclaireront les politiques et les programmes, en plaidant pour de meilleurs mécanismes de soutien et l'accès aux droits fondamentaux. Les conclusions de la recherche seront diffusées par le biais d'articles, de notes d’information, de présentations et de réunions avec des responsables gouvernementaux et des organisations de demandeurs d'asile.
Professeure Irene Vitoroulis
Irene Vitoroulis est professeure adjointe en psychologie du développement à l’École de psychologie. Son programme de recherche porte sur la façon dont les processus sociaux affectent le bien-être et l'intégration psychosociale des jeunes issus de milieux immigrants, réfugiés, ethnoculturels et racialisés. Ses recherches portent sur le rôle de l'origine ethnoculturelle et du statut d'immigrant dans l'intimidation, l'agression, la santé mentale et l'influence des facteurs contextuels sur les résultats sociaux. Ses domaines d'expertise comprennent la psychologie du développement, le bien-être des immigrants et des réfugiés, l'intimidation et la victimisation, ainsi que la santé mentale des jeunes.
Le projet de recherche actuel de la professeure Irene Vitoroulis, en partenariat avec Christie Lake Kids (CLK), un organisme communautaire qui offre des camps de jour aux enfants de familles à faible revenu, vise à soutenir les besoins de recherche de l'organisation et à améliorer la compréhension des forces et des besoins des enfants. Ce projet collaboratif utilisera une approche participative pour co-concevoir une proposition de subvention visant à obtenir un financement pour soutenir les programmes de CLK.
La recherche de la professeure Vitoroulis vise à améliorer la santé mentale, physique et socio-émotionnelle des enfants issus de milieux à faible revenu, en mettant l'accent sur les familles racialisées/culturellement diverses. En collaborant avec CLK, le projet vise à combler les lacunes en matière de programmation et à créer des interventions plus inclusives et culturellement adaptées.
Professeure Karine Vanthuyne
Karine Vanthuyne est professeure d'anthropologie à l'École d'études sociologiques et anthropologiques. Ses travaux de recherche portent sur la participation autochtone au Canada et au Guatemala à des projets dits de « justice transitionnelle », de développement minier et d’appels à la décolonisation des universités. En tant que titulaire de la chaire d'enseignement depuis 2020, la professeure Vanthuyne dirige des recherches d’action participative visant à identifier les facteurs qui contribuent à une autochtonisation de type décolonisateur des programmes d'études universitaires. Son engagement en faveur de processus de recherche participatifs et décoloniaux distingue son travail dans le domaine de l'anthropologie.
Grâce au soutien de la professeure Vanthuyne, le projet de recherche Wìdòkodàdodà (Construire ensemble), mené et dirigé par Mike Diabo et Mona Tolley, a pu sécuriser du financement via les subventions de recherche communautaire. Tous deux membres de la communauté Anishinabeg de Kitigan Zibi, Mike et Mona apportent une expertise unique à l'Université d'Ottawa dans le domaine de l'éducation autochtone. Mike, enseignant en sciences et animateur d'activités en plein air, excelle à créer des ponts entre les approches scientifiques occidentales et la sagesse traditionnelle anishinaabe. Mona, conseillère principale à l'éducation autochtone à la Faculté des sciences sociales, intègre les savoirs et les pratiques holistiques autochtones dans son travail, s'appuyant sur plus de 20 ans d'expérience en éducation. Ensemble, ils appuient les travaux du Comité d'autochtonisation et de décolonisation de la Faculté des sciences sociales, créé en 2018 par Karine Vanthuyne et des collègues en réponse aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Wìdòkodàdodà a pour objectif d’identifier comment l'Université d'Ottawa peut contribuer à la revitalisation des systèmes de connaissances traditionnelles des Anicinapé, gardien.ne.s du territoire où se situe l’institution, et ainsi continuer d’avancer sur la voie de la justice et de la décolonisation. Pour ce faire, Mike Diabo et Mona Tolley continueront de mener des consultations exhaustives auprès des membres de leur nation, afin de déterminer quels sont les enseignements qui devraient figurer sur un portail d'apprentissage en ligne, la manière dont ils devraient être présentés, les personnes auxquelles ils devraient être accessibles, ainsi que la manière dont ils devraient l'être.
Le programme de subventions pour la recherche communautaire est une initiative menée par le Bureau du Vice-président pour la recherche et l'innovation afin de promouvoir l'implication de la communauté dans le processus de recherche. Ce concours s'aligne au Plan d'action de l'Université d'Ottawa sur l'équité la diversité et l'inclusion dans la recherche et soutient la stratégie de mobilisation des connaissances de l'Université d'Ottawa.
Apprenez-en plus sur le travail des trois chercheuses et découvrez d'autres recherches influentes menées à la Faculté des sciences sociales sur Collabzium.
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