La planète est confrontée à des défis environnementaux inédits, dont la croissance rapide des températures. Cette évolution climatique intensifie la fréquence et la sévérité d'événements météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les sécheresses et les inondations, ce qui compromet la stabilité des régions, met en péril les infrastructures et les populations vulnérables.
Les jeunes se trouvent souvent en première ligne pour inciter le changement et la prise de responsabilités. Ils sont conscients des conséquences du changement climatique et sont motivés à agir. Par contre, les paroles ne se transforment pas toujours en actions concrètes et soutenues.
C’est pour cette raison qu’il est primordial d’étudier les facteurs psychologiques qui influencent l’action climatique chez les jeunes. En leur fournissant les ressources, l'éducation appropriée et les opportunités nécessaires, nous pouvons les soutenir dans leur combat pour la planète. En donnant aux jeunes les moyens d'agir, nous construisons une génération de leaders qui contribueront à la préservation de tout ce qui nous est cher.
Dans le cadre du cours FSS 4550 Recherche dirigée en sciences sociales, dirigé par Stéphanie Gaudet du Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités, je me suis posé une question fondamentale : comment identifier et optimiser les facteurs psychologiques qui encouragent l’action climatique chez les jeunes. Mon objectif principal était de m'investir dans un projet concret et utile. J'avais une grande appréhension envers la rédaction de revues de littérature ou d'articles académiques interminables qui sont peu lus par le grand public.
J’ai eu pour mission de comprendre et d’intégrer certains facteurs du comportement humain afin de maximiser notre utilisation de la psychologie pour amener les jeunes à être plus engagés sur le long terme. Durant ma recherche, j’ai réalisé un schéma comprenant les intentions et la volonté individuelle, tout en incluant l’aspect des émotions et des biais liés au changement climatique. Je n’ai surtout pas oublié de mentionner l’importance des stratégies de communication efficaces, la gestion de l'auto-efficacité, des principes de motivation, et le poids que pèsent les normes sociales pour stimuler l'action climatique.
Pour réaliser ce projet de recherche, j'ai travaillé en collaboration avec le Lab22, un organisme dédié à la promotion de l'engagement civique et de l'innovation sociale chez les jeunes.
Les jeunes sont les citoyen·es d’aujourd’hui. Non pas ceux et celles de demain. Ils et elles ont leur mot à dire maintenant. - Ann Everitt, Conseillère à la transition écologique, Lab22.
En collaboration avec Ann Everitt, Conseillère en transition écologique, nous avons décidé de travailler sur un projet concret en lien avec la mission du Lab22. C'est ainsi qu'est née l'idée d'une présentation et la création d’activités soutenues par la littérature. Par la suite, j'ai ciblé ma recherche pour me concentrer spécifiquement sur la psychologie environnementale appliquée aux jeunes, ce qui a conduit à une séparation de ma question de recherche en deux parties distinctes : l'identification des facteurs psychologiques et leur optimisation.
Une fois mes recherches validées, j'ai élaboré un plan de présentation. J'ai ensuite construit la présentation elle-même, en citant des sources fiables. J'ai ajouté un texte d'accompagnement pour guider le présentateur et j'ai également créé deux activités pour renforcer l'interaction avec le public et ainsi renforcer leurs apprentissages. Finalement, j’ai enregistré la présentation pour que la vidéo soit utilisée en guise de modèle à suivre.
Le Lab22 a été très accueillant. J'ai eu la chance de rencontrer le directeur général, Dominic Vézina, ainsi que les conseillères en transition écologique, Philippine Loth et Ann. Ils ont exprimé une grande ouverture aux idées nouvelles. Ils ont présenté en détail leurs objectifs à court, long et moyen terme et ils m'ont même invité à visiter leurs bureaux à Montréal.
Ce projet m'a permis d'acquérir de nouvelles compétences en recherche, en gestion de sources bibliographiques, ainsi qu'en communication claire et simplifiée. Créer une présentation adaptée à un public varié a été un bon défi. J’ai dû développer mon esprit critique en explorant des domaines inconnus, ce qui a été enrichissant tout au long du projet.
Les enseignements tirés de cette expérience ont été profonds. J'ai réalisé que chacun de nous peut jouer un rôle positif dans le changement, et il est essentiel de continuer à explorer et à s'impliquer dans les enjeux qui façonnent notre société. La citoyenneté ne se limite pas au statut juridique, mais englobe un engagement actif envers le bien-être collectif. La participation civique est cruciale pour provoquer des changements significatifs, et j'ai compris que les jeunes ont un rôle central à jouer dans la transition écologique. L'exploration de la biopolitique m'a fait réfléchir aux interactions entre le pouvoir, la gouvernance et notre mode de vie.
Le Lab22, c’est un laboratoire d’innovations sociales et environnementales qui vise à propulser l’écocitoyenneté et l’écoresponsabilité dans les écoles du Québec. Les efforts du Lab22 pour éveiller les esprits sont divisés sur plusieurs fronts. Comme projet principal, il accompagne plus d’une quarantaine d’écoles dans leur transition écologique, en suivant le Pacte de l’école québécoise, que vous pouvez d’ailleurs appuyer ici. Également, il pilote une Démarche jeunesse sur la carboneutralité, en partenariat avec l’Institut du nouveau monde, qui a pour objectif d’ouvrir le dialogue avec les jeunes pour comprendre les enjeux associés à la carboneutralité et d’identifier des pistes de solutions. Ensuite, il déploie aussi le projet spécial, qui vise à mettre sur pied un jeu interactif axé sur l’environnement, de même que 10 capsules ludiques et pédagogiques sur plusieurs enjeux socio-écologiques. Tous ces projets sont fait avec et pour les jeunes. Le Lab22 a d’ailleurs un comité consultatif jeunesse, J22, lequel est composé de 22 jeunes de différentes régions du Québec.
Étant donné les lourds enjeux socio écologiques qui pèsent sur la société québécoise, les projets du Lab22 sont d’une grande importance. Pour nous aider à mener de front cette belle mission de transition écologique, la participation des étudiant·es du CIRCEM de l’Université d’Ottawa est grandement utile, car le Lab22 peut ainsi pousser plus loin ses réflexions et progresser plus rapidement vers un avenir plus raisonné. Le temps que vous nous consacrez, la richesse de la littérature que vous nous partagez et la touche unique que chaque étudiant·e met dans son travail sont un trio fort aidant pour toute l’équipe du Lab22. La recherche universitaire contribue à l’essor de l’éducation relative à l’environnement.
Saisissez vous aussi cette opportunité unique de gagner une expérience pratique dans le domaine de la recherche en sciences sociales grâce au programme FSS 4550 Recherche dirigée, proposé par le Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM). Conçu pour les élèves de quatrième année de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa, ce cours vous ouvre les portes vers une exploration exceptionnelle de stages de recherche appliquée se concentrant sur les thématiques de la citoyenneté et de l'analyse des minorités. En étroite collaboration avec diverses organisations partenaires, les étudiants auront l'opportunité d'appliquer leurs connaissances dans des contextes réels, créant ainsi un impact concret au sein de la communauté. Ne manquez pas cette occasion unique de fusionner théorie et pratique.
FSS 4550 : La recherche en sciences sociales au service de l'action climatique des jeunes
Rédigé par: Alexi Tanguay
La planète est confrontée à des défis environnementaux inédits, dont la croissance rapide des températures. Cette évolution climatique intensifie la fréquence et la sévérité d'événements météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les sécheresses et les inondations, ce qui compromet la stabilité des régions, met en péril les infrastructures et les populations vulnérables.
Les jeunes se trouvent souvent en première ligne pour inciter le changement et la prise de responsabilités. Ils sont conscients des conséquences du changement climatique et sont motivés à agir. Par contre, les paroles ne se transforment pas toujours en actions concrètes et soutenues.
C’est pour cette raison qu’il est primordial d’étudier les facteurs psychologiques qui influencent l’action climatique chez les jeunes. En leur fournissant les ressources, l'éducation appropriée et les opportunités nécessaires, nous pouvons les soutenir dans leur combat pour la planète. En donnant aux jeunes les moyens d'agir, nous construisons une génération de leaders qui contribueront à la préservation de tout ce qui nous est cher.
Dans le cadre du cours FSS 4550 Recherche dirigée en sciences sociales, dirigé par Stéphanie Gaudet du Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités, je me suis posé une question fondamentale : comment identifier et optimiser les facteurs psychologiques qui encouragent l’action climatique chez les jeunes. Mon objectif principal était de m'investir dans un projet concret et utile. J'avais une grande appréhension envers la rédaction de revues de littérature ou d'articles académiques interminables qui sont peu lus par le grand public.
J’ai eu pour mission de comprendre et d’intégrer certains facteurs du comportement humain afin de maximiser notre utilisation de la psychologie pour amener les jeunes à être plus engagés sur le long terme. Durant ma recherche, j’ai réalisé un schéma comprenant les intentions et la volonté individuelle, tout en incluant l’aspect des émotions et des biais liés au changement climatique. Je n’ai surtout pas oublié de mentionner l’importance des stratégies de communication efficaces, la gestion de l'auto-efficacité, des principes de motivation, et le poids que pèsent les normes sociales pour stimuler l'action climatique.
Pour réaliser ce projet de recherche, j'ai travaillé en collaboration avec le Lab22, un organisme dédié à la promotion de l'engagement civique et de l'innovation sociale chez les jeunes.
En collaboration avec Ann Everitt, Conseillère en transition écologique, nous avons décidé de travailler sur un projet concret en lien avec la mission du Lab22. C'est ainsi qu'est née l'idée d'une présentation et la création d’activités soutenues par la littérature.
Par la suite, j'ai ciblé ma recherche pour me concentrer spécifiquement sur la psychologie environnementale appliquée aux jeunes, ce qui a conduit à une séparation de ma question de recherche en deux parties distinctes : l'identification des facteurs psychologiques et leur optimisation.
Une fois mes recherches validées, j'ai élaboré un plan de présentation. J'ai ensuite construit la présentation elle-même, en citant des sources fiables. J'ai ajouté un texte d'accompagnement pour guider le présentateur et j'ai également créé deux activités pour renforcer l'interaction avec le public et ainsi renforcer leurs apprentissages. Finalement, j’ai enregistré la présentation pour que la vidéo soit utilisée en guise de modèle à suivre.
Le Lab22 a été très accueillant. J'ai eu la chance de rencontrer le directeur général, Dominic Vézina, ainsi que les conseillères en transition écologique, Philippine Loth et Ann. Ils ont exprimé une grande ouverture aux idées nouvelles. Ils ont présenté en détail leurs objectifs à court, long et moyen terme et ils m'ont même invité à visiter leurs bureaux à Montréal.
Ce projet m'a permis d'acquérir de nouvelles compétences en recherche, en gestion de sources bibliographiques, ainsi qu'en communication claire et simplifiée. Créer une présentation adaptée à un public varié a été un bon défi. J’ai dû développer mon esprit critique en explorant des domaines inconnus, ce qui a été enrichissant tout au long du projet.
Les enseignements tirés de cette expérience ont été profonds. J'ai réalisé que chacun de nous peut jouer un rôle positif dans le changement, et il est essentiel de continuer à explorer et à s'impliquer dans les enjeux qui façonnent notre société. La citoyenneté ne se limite pas au statut juridique, mais englobe un engagement actif envers le bien-être collectif. La participation civique est cruciale pour provoquer des changements significatifs, et j'ai compris que les jeunes ont un rôle central à jouer dans la transition écologique. L'exploration de la biopolitique m'a fait réfléchir aux interactions entre le pouvoir, la gouvernance et notre mode de vie.
Le Lab22, c’est un laboratoire d’innovations sociales et environnementales qui vise à propulser l’écocitoyenneté et l’écoresponsabilité dans les écoles du Québec. Les efforts du Lab22 pour éveiller les esprits sont divisés sur plusieurs fronts. Comme projet principal, il accompagne plus d’une quarantaine d’écoles dans leur transition écologique, en suivant le Pacte de l’école québécoise, que vous pouvez d’ailleurs appuyer ici. Également, il pilote une Démarche jeunesse sur la carboneutralité, en partenariat avec l’Institut du nouveau monde, qui a pour objectif d’ouvrir le dialogue avec les jeunes pour comprendre les enjeux associés à la carboneutralité et d’identifier des pistes de solutions. Ensuite, il déploie aussi le projet spécial, qui vise à mettre sur pied un jeu interactif axé sur l’environnement, de même que 10 capsules ludiques et pédagogiques sur plusieurs enjeux socio-écologiques. Tous ces projets sont fait avec et pour les jeunes. Le Lab22 a d’ailleurs un comité consultatif jeunesse, J22, lequel est composé de 22 jeunes de différentes régions du Québec.
Étant donné les lourds enjeux socio écologiques qui pèsent sur la société québécoise, les projets du Lab22 sont d’une grande importance. Pour nous aider à mener de front cette belle mission de transition écologique, la participation des étudiant·es du CIRCEM de l’Université d’Ottawa est grandement utile, car le Lab22 peut ainsi pousser plus loin ses réflexions et progresser plus rapidement vers un avenir plus raisonné. Le temps que vous nous consacrez, la richesse de la littérature que vous nous partagez et la touche unique que chaque étudiant·e met dans son travail sont un trio fort aidant pour toute l’équipe du Lab22. La recherche universitaire contribue à l’essor de l’éducation relative à l’environnement.
Saisissez vous aussi cette opportunité unique de gagner une expérience pratique dans le domaine de la recherche en sciences sociales grâce au programme FSS 4550 Recherche dirigée, proposé par le Centre interdisciplinaire de recherche sur la citoyenneté et les minorités (CIRCEM). Conçu pour les élèves de quatrième année de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa, ce cours vous ouvre les portes vers une exploration exceptionnelle de stages de recherche appliquée se concentrant sur les thématiques de la citoyenneté et de l'analyse des minorités. En étroite collaboration avec diverses organisations partenaires, les étudiants auront l'opportunité d'appliquer leurs connaissances dans des contextes réels, créant ainsi un impact concret au sein de la communauté. Ne manquez pas cette occasion unique de fusionner théorie et pratique.
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